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Menaces (Éprouvés 3)

23,00

“ Un thriller actuel, passionnant, fort, troublant ! ”
«Le thriller belge de la fin de ce début de siècle.»
«Entre Dan Brown et John Grisham, la Belgique en plus !»
«Attentats, enquêtes, mensonges, espionnage, enlèvements, complots, Mystères, utopies…»
«Une épopée visionnaire.»
Collection PEAU, LARD ET AUTRES ABATS – 400 pages – 14×20,5 cm – 23,00 € – ISBN 978-2-930582-69-6

Description

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Pour lire un extrait : MENACES Richard Lorent EXTRAIT

Hélène ne l’avait pas vu venir tant le geste avait été rapide : une première gifle. Sur la joue gauche. Tête rejetée violemment sur la droite. C’était sa punition, avait-elle pensé, stoïque. Elle se trompait ! »

Aux mains de ses geôliers, l’économiste Hélène Agapi fait face à sa mort programmée. Humiliée, torturée, elle n’a plus d’autre espoir que de mourir. Vite. Mettre un terme à ses souffrances.

Qui est derrière cet enlèvement ? Qui tente de détruire la Ligue des Urnes, porteuse de l’improbable idée d’abstention de masse initiée par Hector Detroie ? Qui s’emploie à déstabiliser la Belgique, ce minuscule pays à la sphère politicienne déjà constamment divisée ? Qu’advient-il des terroristes de l’Alliance des Éprouvés ? Les citoyens, usés, contraints, vont-ils encore et toujours se laisser manipuler ?

Les réponses vont tomber les unes après les autres et chaque protagoniste devra aller jusqu’au bout de lui-même, au risque de se perdre…

Dans ce troisième volet, Richard Lorent nous propose une fois de plus un récit mêlant réalité et fiction où la seconde semble parfois prophétiser la première.

Un roman désespéré ? Certes non, mais un roman qui montre l’importance de l’action car « Pour celui qui choisit de se battre, rien n’est écrit que ce qu’il écrit lui-même. »

 

Richard Lorent
Sociologue, Richard Lorent a connu plusieurs vies : typographe, journaliste, rédacteur en chef, syndicaliste, homme politique, écrivain. Il a ainsi traversé des mondes différents et connu leurs coulisses. S’il a désormais choisi la voie du roman, c’est pour partager, en les livrant derrière le voile de la fiction, les fruits d’une expérience aux parcours multiples. Dans ce thriller sur fond d’événements historiques et d’actualité, il montre jusqu’où pourrait conduire la logique implacable des gens de pouvoir. Jusqu’où aussi les citoyens sont prêts à aller…

 

Extraits

Hélène ne l’avait pas vu venir tant le geste avait été rapide : une première gifle. Sur la joue gauche. Tête rejetée violemment sur la droite. C’était sa punition, avait-elle pensé, stoïque. Elle se trompait ! Cette claque brutale en avait été le simple préambule ! Un tabassage en bonne et due forme avait suivi. Les coups de poing étaient venus. Sur le visage. Sur les épaules aussi. Elle avait senti ses dents casser. Elle avait failli perdre connaissance. Le garde avait alors cessé de frapper. Il n’en avait pas pour autant fini. Pourtant, elle n’était déjà plus que douleur et vertige.

Il avait alors saisi sa prisonnière par les cheveux. La regardant dans les yeux. Penché vers elle. Comme s’il allait l’embrasser goulûment. Roméo dominant amoureusement Juliette. Puis, il avait sorti son poignard de commando en le tenant dans la main droite : « Essaie à nouveau de te libérer et je te coupe le nez et les tétons. »

Puis, de la main gauche ayant lâché les cheveux, s’y reprenant à plusieurs fois, pour donner consistance à sa menace, malgré les cris et les pleurs de sa prisonnière, il avait déchiré le haut de la robe d’Hélène et baissé les bretelles de son soutien-gorge, exposant ses seins à la vue. Il avait ensuite posé la pointe du couteau sur l’aréole et avait pénétré la chair qui avait saigné. Puis, il avait glissé la lame sous le nez de sa prisonnière.

——————

– Vous êtes un salaud, Mélempré !

– Vous êtes un connaisseur, monsieur le Ministre.

– Qui possède l’original ? s’inquiéta le ministre.

– Moi, évidemment, répondit Mélempré.

– Il y a des copies ?

– Certes ! Suffisamment disséminées pour qu’elles ne puissent toutes être découvertes par des gens indélicats, si vous voyez ce que je veux dire.

– Mais comment avez-vous fait pour… questionna Ritter s’interrompant avant de terminer cette question qui le trahissait par ses implicites implications.

– À chacun ses méthodes ! répliqua Mélempré. Comme vous l’avez dit, vous connaissez peu du travail de la Sûreté de l’État.

– Qui est au courant de cette information ? demanda Ritter.

– Personne en dehors de vous et de moi, et bien entendu de mes experts.

– J’en déduis que si je vous limoge, cette information deviendra publique ? fit Ritter.

– Les voies de la Providence sont impénétrables, monsieur le Ministre.

– Vous jouez un jeu dangereux, Mélempré, dit Ritter.

– J’en déduis que vous n’attendez plus ma démission et que le limogeage n’est plus à l’ordre du jour ?

– Sortez ! soupira Lucas Ritter. Vite, vite, sortez !

 

Sur le texte

Aux mains de ses geôliers, l’économiste Hélène Agapi fait face à sa mort programmée. Elle a été torturée. Elle n’a plus d’autre espoir que de mourir vite pour mettre un terme à ses souffrances. «De loin, quelqu’un l’observait. Submergée par le désespoir et la douleur, Hélène n’en vit rien. Elle n’aurait pu de toute façon distinguer cet observateur discret car il se trouvait vraiment très loin.»

Qui est ce mystérieux observateur ? Qui s’affaire autour du lieu où se trouve détenue Hélène ? Pourquoi le chef de ses ravisseurs lui pose-t-il une question absurde à laquelle l’économiste se trouve bien en peine de répondre, au risque d’en perdre la vie ? Qui se trouve derrière cet enlèvement et quelle en est la raison profonde ?

Dans ce troisième volet de la trilogie, les réponses tombent les unes après les autres. Les protagonistes vont jusqu’au bout d’eux-mêmes au risque de se perdre et les élites qui dirigent montrent d’elles-même un visage que d’ordinaire elles préfèrent cacher au grand public.

Ce troisième volet de la trilogie demeure fidèle à la logique de sa construction  : celle des deux écritures. D’un côté, un thriller où la violence, la haine, la convoitise et le désir de vengeance concoctent un cocktail sulfureux. De l’autre, la peinture des mœurs dirigeantes responsables du côté désespérant des sociétés humaines auquel notre époque ne semble pas pouvoir échapper. Le tout propose un récit mêlant réalité et fiction où la seconde semble parfois prophétiser la première. Il devient alors légitime de se demander si l’auteur se contente de rapporter des faits avérés pas toujours connus du grand public ou annonce des dénouements probables au vu des tendances du moment.

Observateur de la vie sociale et politique depuis quelque quarante ans, l’auteur extrapole mais sans excès, il ne force pas le trait. Il prolonge simplement les tendances observables dans l’actualité la plus brûlante. Est-ce à penser alors que ce roman a vocation de désespérer son lecteur ? Non, car il montre aussi que se révolter n’est pas inutile et que, comme le souligne l’un des protagonistes  : pour celui qui choisit de se battre, rien n’est écrit que ce qu’il écrit lui-même.

 

Informations complémentaires

Poids 440 g
Dimensions 14 × 20,5 cm

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